Julien Candy

Julien se rappelle très bien du jour de la naissance d’Hervé parce qu’il est son aîné de quelques semaines, et ce, même si il lui rend une petite quarantaine de kilos. Au moment où Hervé apprend la propreté, Julien apprend le jonglage à cinq balles et le bilboquet, et ce après une éducation musicale en classe de violoncelle et contrebasse. Après une fulgurante mais néanmoins brillante carrière de chanteur lyrique, il poursuit son cursus théâtral à Paris auprès de l’école internationale Jacques Lecoq et à la Scuola Kiklos de Padoue en Italie. Après avoir fait ses armes en théâtre, il se tourne vers le cirque et crée en 2006 la Compagnie La Faux Populaire Le Mort aux Dents.

Juliette Christmann

Juliette, après avoir accompli les douze travaux d’Hercule avant son petit-déjeuner, aime bouger, coudre, prendre l’avion, pédaler, nager mais c’est surtout au cadre aérien qu’elle se réalise le plus, suspendu par les jambes, la tête à l’envers. Finalement la position idéale du paresseux, qui n’est pas son animal totémique donc. Elle est porteuse au cadre aérien, et en solo, pour trouver son équilibre, marche aussi sur un fil. Alors, pour reprendre son souffle, elle s’adonne à la trompette. Après avoir travaillé en Europe avec des compagnies contemporaines et des cirques traditionnels, elle décide de poser son baluchon et sa partenaire dans le sud pour rejoindre Julien et la Cie.

Hervé Vaysse

Hervé garde peu de souvenir du jour de sa naissance à la fin de l’été 1978. En quelques mois il apprend à parler, à marcher et à être propre. Très tôt il développe un goût prononcé pour le spectacle, le déguisement et la charcuterie de pays. Par curiosité il pousse la porte de la classe de musique de son lycée et découvre le chant baroque qui convient à sa tessiture de contre-ténor. Il participe à plusieurs productions de l’Opéra-Junior avant d’être reçu dans la classe de chant lyrique du Conservatoire de Montpellier. Il retrouve Julien avec qui il jouait dans « L’Opéra du gueux » en 1998 à l’Opéra de Montpellier pour la création de « Le Cirque Misère ».

Guy Perilhou

Après une formation plutôt économique, par goût du spectacle vivant, du cirque de création en particulier et par conviction profonde du bien-fondé de l’exception culturelle française en matière de politique culturelle, il s’investit intensément aux différentes « places » sur ce Grand échiquier au service conjugué des politiques de service public en délégation et des artistes. Il a occupé les postes de :

  • Consultant et évaluateur pour le Ministère de la culture et les collectivités territoriales
  • Directeur de production du Cirque Gosh
  • Co-fondateur et coordinateur du Hangar des Mines/lieu de fabrique de spectacles arts du cirque & de la rue
  • Fondateur et directeur de La Verrerie d’Alès-Pôle National Cirque Languedoc Roussillon

Depuis 2017, fort de toutes ces expériences, il se consacre entièrement à accompagner au plus près 3 artistes qu’il qualifie d’audacieux, en contribuant au développement de leurs projets artistiques ainsi que de leur compagnie. La Faux Populaire en fait partie.

 

Laura Croonenberg
 
Rachel Schiffer

Rachel est dans le monde du cirque depuis ses dix ans, et n’a pas beaucoup grandit depuis. Elle est d’abord gymnaste puis travaille en tant que voltigeuse et fildefériste avec le Circus Smirkus. Puis elle fait de la danse, tout en étudiant la théologie et la biologie pour canaliser sa crise post-adolescente. Pour mélanger le tout, elle présente sa thèse en dansant sur le fil en 2006, à Middlebury (USA). Dès la fin de son cusus universitaire, elle travaille avec le cirque contemporain et traditionnel et rencontre en 2011 Juliette ; elle décide de déménager son petit monde et son univers en Europe. Comme il y a aussi des cuisines en France, Rachel se sent comme chez elle. Elle a un amour naturel pour les marchés locaux et la chance d’avoir une affinité pour la vie en caravane.

Rachel est artiste-interprète dans le Cirque Poussière jusqu’en 2018, elle est remplacée par Maéva Bouilly dès 2019.

Maéva Bouilly

Maéva, fait ses premiers pas sous chapiteau en rejoignant la compagnie La Faux Populaire / Le Mort aux dents.

Des « Pas », elle en a fait aux quatre coins du monde.

Des « Pas » dans le grand froid, où elle se forma au cadre coréen à l'école de cirque de Québec.

Des « Pas » citadins, en passant par l’école de cirque de Rosny sous bois.

Des « Pas » exotiques, lorsqu'elle décida sur un coup de tête de partir travailler dans un cirque Brésilien.

Et des « Pas » désertiques, lorsqu'elle prit la route du Kurdistan pour transmettre son amour du spectacle.

Préférant écouter, et ne sachant pas vraiment parler, elle décida que le cirque serait sa langue maternelle. Elle prit donc part à cette nouvelle conversation poétique en intégrant la compagnie.